QUELS MINISTÈRES POUR L’ÉVANGILE ?

Cette question est celle à laquelle nous sommes invités à réfléchir pour préparer le prochain synode régional qui se tiendra fin novembre 2020 à Nantes. Cette question est bien sûr posée aux conseils presbytéraux, mais elle concerne l’ensemble des membres de notre Eglise. C’est pourquoi nous souhaitons la poser à tous, parce que chacun peut avoir quelque chose à dire sur ce que pourraient être les divers ministères, bien sûr celui de pasteur, mais aussi de catéchète, de bibliste, d’animateur jeunesse, de visiteur, d’aumônier d’hôpital ou de prison, etc …

Les rapporteurs régionaux nous proposent une série de questions à partir du constat d’une Eglise qui vit dans une société en profonde transformation, dont les schémas évoluent, et qui doit donc s’adapter aux réalités nouvelles. Mais dont le témoignage d’une Parole vivante, au service de l’Evangile, est toujours d’actualité.

Voici ces questions :

1. D’après vous, quelles missions essentielles une Eglise devrait-elle remplir localement pour vivre et annoncer l’Evangile ? Quels seraient les engagements indispensables que des personnes devraient assumer pour mener à bien ces missions ?
2. Que pensez-vous des propositions énoncées ci-dessous :
   1. Adapter les ministères existants ou instituer de nouveaux ministères permettant de mieux vivre et annoncer l’Evangile aujourd’hui
   2. Reconnaître liturgiquement les ministères locaux de façon plus systématique (par exemple celui de catéchète, de musicien, de visiteur)
   3. Développer l’accompagnement des personnes qui exercent ces ministères
   4. Travailler au discernement et à l’appel de personnes pouvant accomplir ces ministères
3. La spécificité du ministère pastoral : la définition de base est celle d’un ministère de la Parole, des sacrements et de la communion. Que pensez-vous des propositions d’évolution suivantes :
   1. Dans le cadre de ses compétences théologiques, vers un rôle renforcé de formation au sein de l’Eglise locale
   2. Dans le cadre de son ministère de communion, vers un rôle de coordination entre les ministères exercés au sein de son Eglise locale
4. Certains membres de notre Eglise expriment leur vocation à exercer un ministère qui parfois déborde parfois du cadre institutionnel : animateur jeunesse, chargé de mission auprès d’une Eglise locale, accompagnement d’une paroisse sans pasteur, animateur de médias (radios, production de vidéos, de postcasts, tenue d’un site Web). Des laïcs sont prêts à s’engager au service de l’Eglise mais n’ont pas le diplôme théologique requis, la liste des ministères ne comprend pas une situation nouvelle qui ne peut plus être celle d’une desserte pastorale classique, etc… Comment répondre et avec qui, aux opportunités  ouvertes par ces situations  nouvelles en profitant des richesses humaines disponibles ? Y-a-t-il des risques, et lesquels, à « embaucher » sur de telles missions ? Quelles règles pourraient être mises en place ? Faut-il modifier la formation des pasteurs, offrir plusieurs spécialités ?

Ces quelques questions sont issues d’un rapport plus complet qui peut être envoyé à ceux qui en feront la demande s’ils veulent approfondir leur réflexion.

Nos réponses sont attendues pour le 30 juin. Le Conseil Presbytéral y réfléchira probablement courant juin. D’ici là, vous pouvez m’envoyer vos réflexions, vos questions ou vos réponses : ce serait vraiment très intéressant de vous lire ou de vous écouter sur ce sujet. Contactez-moi !

Hélène Brochet-Toutiri

Chargée de la coordination du Conseil Presbytéral